En Afrique de l’Ouest, le big data est en train de changer la donne. Avec une population estimée à plus de 440 millions d’habitants, selon les Nations Unies, la région est une plaque tournante potentielle pour stimuler le Big Data au service d’une croissance avancée. L’infrastructure mobile a connu un essor en Afrique de l’Ouest avec les technologies, les câbles sous-marins à fibre optique et les services d’itinérance.
Selon le rapport Internet World Statistics 2021-2023, l’Afrique compte 601 940 784 internautes. L’Afrique de l’Ouest en particulier affiche un taux de pénétration de 43,2%, le plus bas comparé aux six autres régions.
Le Big Data a un impact sur la technologie financière et joue un rôle essentiel dans la croissance des entreprises et l’externalisation des startups TIC dans les pays d’Afrique de l’Ouest pour la génération de revenus. Grâce au Big Data, les informations des utilisateurs sont rassemblées à partir de sources d’applications mobiles et de médias sociaux pour améliorer le secteur bancaire et d’autres secteurs informels dans la croissance socio-économique de l’Afrique de l’Ouest.
L’analyse des mégadonnées et la pénétration du haut débit montrent que la région peut attirer les investissements étrangers si les structures et la logistique sont résilientes. En tant que région à la croissance la plus rapide au monde, les TIC contribuent à l’économie de plus d’un milliard de dollars.
L’Afrique de l’Ouest fonctionne avec des services 2G/3G dans de nombreux pays. Cependant, la sous-région s’empresse d’adopter et de déployer un réseau sans fil 4G/5G et des connexions fibre optique pour combler le fossé Internet urbain et rural. Des pays comme la Côte d’Ivoire et le Ghana se sont associés pour améliorer leurs services d’itinérance afin de permettre l’expansion du haut débit et un réseau plus rapide.
L’Afrique de l’Ouest est en croissance, mais dans la sous-région, de nombreux pays sont classés comme les moins développés dans le classement mondial de la pénétration d’Internet, selon le rapport 2021 de la Banque mondiale. Le rapport révèle en outre que la plupart des internautes en Afrique de l’Ouest
accéder à Internet via les téléphones mobiles plutôt que via Internet haut débit fixe.
La région est affectée par le faible stockage de données sur son taux de pénétration mobile et d’autres indicateurs de connexions Internet permettant une évaluation qualitative de sa croissance. Dans l’étude, la Banque mondiale attribue ces facteurs au coût élevé des services Internet, à l’accès à un Internet fiable et à la faible valeur des monnaies locales.